ÉGYPTE

Les sept principes hermétiques

Les sept principes hermétiques

Selon le Kybalion : "Les Lois de la Vie sont plus importantes que la Matière de la vie, parce que, connaissant les premières, nous dominons la seconde : le Sphinx est notre esclave et non plus notre bourreau."

"Pour les anciens Égyptiens, la Nature comprenait tous les Mondes Invisibles, aussi bien que ce Monde Visible dans lequel se cantonne la science moderne.  Ils étudiaient le Monde des Causes avec autant d’ardeur que nous le Monde des Effets."

Selon le Kybalion :"Les principes de la vérité sont au nombre de sept ; celui qui les connaît et qui les comprend possède la clef magique qui ouvrira toutes les Portes du Temple avant même de les toucher."

Tout comme l'alchimie opérative accélère le processus de l'évolution du minéral ou du végétal, le seul but de l'Art Sacré (c.à.d. l'alchimie spirituelle) est d’accélérer l’Evolution du Sage, ce qui présuppose la connaissance de la Loi d’Evolution.

Les Sept principes hermétiques, sur lesquels la Philosophie hermétique tout entière est basée, sont les suivants :

Livre Kybalion

"L’Esprit, de même que les métaux et les éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’une condition à une autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. La Vraie Transmutation Hermétique est un Art Mental."

Ce principe repose sur le concept des "formes pensées" développées par la théosophie, ainsi que sur les pouvoirs de la prière. Notre pensée est créatrice !

Le principe nous explique entre autres que le monde ou l’univers "phénoménal" n’est qu’une simple Création Mentale du Tout sujette aux Lois des Choses Créées ; que l’univers considéré dans son entier ou dans ses parties, existe dans l’Esprit du Tout, que c’est dans cet Esprit "que nous vivons, que nous agissons et que nous sommes nous-mêmes". Ce Principe, en établissant la Nature Mentale de l’Univers, explique facilement tous les divers phénomènes mentaux et psychiques qui occupent une si grande place dans l’attention publique et qui, sans explications, ne sont pas compréhensibles et défient toute interprétation scientifique. Comprendre ce grand Principe hermétique du Mentalisme permet à l’individu de saisir avec facilité les lois de l’Univers Mental, et de les appliquer à son bien-être et à son perfectionnement.

La physique quantique nous aide à comprendre que tout est vibration et que le monde matériel qui est le notre n'existe que par nos seules aptitudes à le regarder, toucher, sentir, écouter, humer et se limite aux seules fréquences vibratoires accessibles à nos pauvres sens. Si nos yeux n'étaient que des puissants microscopes, l'univers nous paraîtrait tout autre !

"Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut."

Ce principe est développé dans notre article de la rubrique des fondamentaux intitulé l'analogie.

Comprendre ce principe confère les moyens de résoudre bien des paradoxes obscurs et bien des secrets cachés de la Nature. Il existe des plans de vie que nous ignorons complètement ; mais quand nous leur appliquons le Principe de Correspondance, nous devenons capables de comprendre plus loin qu’il ne nous aurait été possible de le faire autrement.

"Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre."

"Ce Principe implique la vérité que "tout est en mouvement", "tout vibre", "rien n’est à l’état de repos", faits que la science moderne accepte et que toute nouvelle découverte scientifique tend à vérifier. Il y a des milliers d’années que les Maîtres de l’ancienne Egypte ont énoncé ce Principe hermétique. Il explique que les différences existant entre les diverses manifestations de la Matière, de l’Energie, de l’Ame, et même de l’Esprit, sont la conséquence d’une proportion inégale de Vibrations. Depuis le Tout, qui est l’Esprit Pur, jusqu’aux formes les plus grossières de la matière, tout vibre ; plus grande est la vibration, plus haute est la position sur l’échelle. La vibration, de l’Esprit est tellement intense et si infiniment rapide qu’elle est pratiquement en repos, de même qu’une roue qui tourne avec une grande rapidité paraît arrêtée. A l’autre extrémité de l’échelle il y a les formes grossières de la matière dont les vibrations sont si lentes qu’elles paraissent ne pas exister. Entre ces deux pôles opposés, il y a des millions et des millions de degrés différents de vibrations."

"Tout est Double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les Pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont pas des demi vérités ; tous les paradoxes peuvent être conciliés."

Ce concept a été abordé dans nos articles sur l'inversion des polarité, ainsi que dans ésotérisme et comptabilité.

"Ce Principe implique la vérité que "tout est double", "tout a deux pôles", "tout a deux extrêmes" ; ces phrases sont de vieux axiomes hermétiques. Elles expliquent les anciens paradoxes qui ont rendu perplexes tant de gens et que l’on a exprimés comme il suit : "La thèse et l’antithèse ont une nature identique, mais des degrés différents" ; "les contraires sont semblables et ne diffèrent que par leur degré" ; "les pôles opposés peuvent se concilier" ; "les extrêmes se touchent" ; "tout est et n’est pas, en même temps" ; "toutes les vérités ne sont que des demi-vérités" ; "toute vérité est à moitié fausse" ; "il y a deux faces à chaque chose", etc., etc. Le Principe de Polarité explique que, dans toute chose, il y a deux pôles, deux aspects opposés, et que les "contraires" ne sont en réalité que les deux extrêmes du même objet entre lesquels sont intercalés des degrés différents. Par exemple : le chaud et le froid bien "qu’opposés" sont en réalité une seule et même chose ; ils se distinguent simplement par une différence de degrés. Consultez votre thermomètre et voyez s’il vous est possible de découvrir où le "chaud" se termine et où le "froid" commence ! Il n’existe pas un "chaud absolu" ni un "froid absolu" ; ces deux termes "chaud" et "froid" indiquent simplement des degrés différents de la même chose, et cette "même chose" qui se manifeste comme "chaud" et "froid" est une simple forme, une Variante de la Vibration., Ainsi "chaud" et "froid" ne sont que les "deux pôles" de ce que nous appelons "Chaleur", et les phénomènes qui les accompagnent sont les manifestations du Principe de Polarité."

"Tout s’écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant."

Nous avons souvent évoqué cet enseignement essentiel du l'hermétisme et du Kybalion dans nos multiples articles traitant des cycles.

"Ce principe implique la vérité qu’il se manifeste dans toute chose un mouvement mesuré d’allées et venues, un flux et un reflux, un balancement en avant et en arrière, un mouvement pareil à celui d’un pendule, quelque chose de semblable à la marée montante et descendante, à une mer pleine et à une mer basse ; ce mouvement d’allées et venues se produit entre les deux pôles, dont le Principe de Polarité décrit il y a quelques instants, nous a montré l’existence. Il y a toujours une action et une réaction, un progrès et un recul, un maximum et un minimum. Il en est ainsi pour tous les éléments de l’Univers, les soleils, les mondes, les hommes, les animaux, l’esprit, l’énergie et la matière. Cette loi se manifeste dans la création et la destruction des mondes, dans le progrès et la décadence des nations, dans la vie de toute chose et enfin dans l’état mental de l’homme ; c’est pour cette dernière chose que les hermétistes estiment plus importante la compréhension du principe."

"Toute Cause a son effet ; tout effet a sa cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causation, mais rien n’échappe à la Loi."

"Ce Principe implique le fait qu’il existe une Cause pour tout Effet produit et un Effet pour toute Cause. Il explique que : "Tout arrive conformément à la Loi" ; que "jamais rien n’arrive fortuitement" ; que le Hasard n’existe pas ; que, puisque il y a des plans différents de Cause et d’Effet, et que le plan supérieur domine toujours le plan inférieur, rien ne peut échapper entièrement à la Loi. Les hermétistes connaissent jusqu’à un certain point l’art et les méthodes de s’élever au-dessus du plan ordinaire de la Cause et de l’Effet. En s’élevant mentalement à un plan supérieur, ils deviennent la Cause au lieu d’être l’Effet. Les foules se laissent docilement emmener ; elles obéissent à tout ce qui les entoure, aux volontés et aux désirs de ceux qui sont plus puissants qu’elles, à l’hérédité, à la suggestion, et à toutes les autres causes extérieures qui les dirigent comme de simples pions sur échiquier de la Vie. Les Maîtres, au contraire, s’élevant sur le plan supérieur, dominent leurs sentiments, leur caractère, leurs qualités et leurs pouvoirs aussi bien que ce qui les environne ; ils deviennent des Maîtres au lieu d’être des pions. Ils jouent le jeu de la vie au lieu d’être joués et dirigés par la volonté des autres et par les influences extérieures. Ils se servent du Principe au lieu d’être ses outils. Les Maîtres obéissent à la Causalité du plan supérieur, mais ils règnent sur leur propre plan. Il y a, dans cette affirmation une véritable fortune de "connaissances hermétiques."

À cet égard voir nos articles sur le karma.

"Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes Masculin et Féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans."

Ce principe est très proche de celui des polarités et du ternaire. En toute manifestation il existe une force active et une force passive qui sont neutralisées par la création qu'elles engendrent par leur interaction.

"Le mot "Genre" dérive d’une racine latine signifiant "engendrer, procréer, faire naître, créer, produire". Un moment d’attention vous montrera que ce mot a une signification plus large et plus générale que le mot "Sexe,", ce dernier se rapportant aux distinctions physiques existant entre les choses vivantes, mâles et femelles. Le Sexe est simplement une manifestation du genre sur un certain plan du Grand Plan Physique, le plan de la vie organique. Nous voudrions imprimer cette différence dans votre esprit car quelques écrivains, qui ont acquis seulement une connaissance superficielle de la Philosophie hermétique, ont cherché à identifier ce Septième Principe Hermétique, avec les théories et les enseignements étranges, fantaisistes et souvent répréhensibles concernant le Sexe."

"Sous les pas du Maître, les oreilles de ceux qui sont prêts à comprendre sa doctrine s’ouvrent toutes grandes." Et encore ceci : "Quand les oreilles de l’élève sont prêtes à entendre, c’est alors que viennent les lèvres pour les remplir de Sagesse." Mais leur attitude habituelle s’est toujours trouvé strictement d’accord avec cet autre aphorisme hermétique qui se trouve également dans le Kybalion : "Les lèvres de la Sagesse sont closes, excepté aux oreilles de la Raison."

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Le papyrus d’Hunefer 2/3<br>les outils et l’action

Le papyrus d’Hunefer 2/3
les outils et l’action

Les outils

La croix ankh

La croix ansée est le symbole de millions d’années de vie future.

  • Son cercle est l’image parfaite de ce qui n’a ni commencement ni fin : il représente l’âme qui est éternelle parce qu’elle est issue de la substance spirituelle des Dieux ;
  • la croix figure l’état de transe dans lequel se débattait l’initié. Plus exactement, la croix représente l’état de mort, la crucifixion de l’élu. Dans certains temples, l’initié était couché par les prêtres sur un lit en forme de croix.
croix ankh

La balance

La balance est le symbole le plus ancien qui s’attache le mieux à la justice.

La balance est aussi l’outil privilégié des comptables. Elle regroupe en effet la totalité des comptes des classes 1 à 5 dits « comptes de bilan » et ceux des classes 6 et 7 dits « comptes de gestion ». L’équilibre entre les comptes de bilan et les comptes de gestion (comptes de résultat) est assuré par le bénéfice ou la perte réalisés durant un exercice comptable.

Si l’on met un exercice comptable en analogie avec la durée d’une incarnation, nous nous apercevons que la réalité du monde des affaires est en parfaite analogie avec les lois du karma.

Maât symbolise la norme universelle, l’équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d’agir selon le droit, l’ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance.

La balance de Maât dans la chambre des deux vérités, tout comme un bilan issu d’une balance comptable, permet donc de mesurer la performance de l’âme durant la vie du défunt, mais aussi de la comparer avec les objectifs initiaux fixés par :

  • Le conseil des maîtres guides de l’âme du défunt.
  • Le conseil d’administration et les dirigeants de l’entreprise.

La chambre des deux vérités va donc analyser d’une part :

  • L’évolution de l’actif par rapport au passif ; mais aussi ;
  • La différence entre les produits mis à la disposition de l’environnement et les charges prélevées sur ce même environnement.

L’analogie entre le milieu économique de l’entreprise et le milieu sociétal que l’égo du défunt vient de quitter est donc « karmiquement » flagrante.

En se référant aux écritures, Newton énonçait  que l’homme récolte sa propre moisson ou les fruits de ses actes. Le Karma est donc le pouvoir qui contrôle toutes choses. Il relève de « l’intention » et de ses mobiles vertueux (blancs), ou vicieux (noirs).
« À chaque action correspond une réaction égale et opposée ».

balance de Maât

La plume de Maât

plume de Maât

plume de Maât

Celle-ci sert d’aiguille de repère au centre du sommet du fléau de la balance. En effet : Maât est représentée par une femme coiffée d’une plume d’autruche blanche (symbole de pureté), voire simplement par une plume.

Selon les rosicruciens : l’idée de légèreté de la vérité est connu, mais il est tentant de penser que la plume de Maât pourrait représenter ce qui reste d’Isfet, le mensonge, une fois que la vérité a prévalu…

Isfet est le contraire de Maât caractérisé par le mensonge et l’iniquité qui sont facteurs de désintégration sociale ; par le chaos mortifère signe du désordre planétaire, par l’injustice et par l’irruption des ennemis.

L’oeil oudjat volant

oeil oudjat

oeil oudjat

Ce symbole survole les 4 vases canopes (les quatre fils d’Horus posés sur la fleur de Lotus). L’Oudjat représente l’Œil du dieu faucon, Horus. Durant sa bataille contre Seth, Horus perdit un œil. Le symbole Oudjat se compose des 6 morceaux, de l’œil brisé par Seth qui, une fois reconstitué par Thot fut rendu à son propriétaire. L’Œil Oudjat est ainsi devenu le symbole de la victoire du bien sur le mal.

L’œil Oudjat est ici doté d’ailes et il tient dans ses griffes le signe chen et une plume qui véhicule symboliquement le le souffle vital de l’âme du défunt. L’anneau chen (entre les griffes et le baton qui supporte la plume) symbolise celui qui n’a pas de fin, l’univers, l’éternité.

L’action décrite par le papyrus d’Hunefer

 

Le jugement

Après avoir plaidé sa cause devant les 14 juges, Hounefer est accompagné par le gardien du monde des morts Anubis dans la salle de la Double Maât ou salle des Deux Justices (des deux vérités).

Anubis procède à la pesée du cœur. Le cœur d’Hounefer (lieu du bien et mal de la conscience et des émotions), est placé dans le plateau gauche de la balance, la plume de Maât est placée dans le plateau droit. Thot, patron des scribes enregistre le résultat de la pesée sur sa tablette d’argile.

Si le cœur (qui symbolise l’âme et la conscience) est plus lourd que la plume d’autruche de Maât, cela signifie qu’Hounefer a commis trop de péchés durant sa vie terrestre. Son cœur sera donc avalé par Âmmit la Grande Dévorante. Hounefer devra entreprendre une ou plusieurs autres incarnations avant de prétendre accéder à la vie éternelle.

Cependant, si le balancier est en équilibre, alors Hounefer est qualifié de « juste de voix », ou « justifié ». Il va pouvoir continuer son périple vers Osiris pour atteindre la vie éternelle.

L’épreuve ayant été réussie, le dieu Horus, accompagne le défunt auprès d’Osiris.

La psychostasie

Dans ses vers dorés, Pythagore nous rappelle que la psychostasie devrait être un exercice quotidien :

« Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière, Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? Qu’ai-je fait ?
Si c’est mal : abstiens-toi et si c’est bien : persévère
. »

Hunefer conduit devant Osiris

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Le symbolisme du papyrus

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Le papyrus d’Hunefer 3/3<br>Le symbolisme du papyrus

Le papyrus d’Hunefer 3/3
Le symbolisme du papyrus

La légende d'Osiris

En préalable nous vous suggérons de découvrir ou de vous remémorer la légende d'Osiris.

La légende d’Osiris nous rappelle que notre devoir est de rassembler ce qui est épars et que nos âmes ne sont que des fragments de l’âme universelle.

Les 14 juges qui président le tribunal nous évoquent les 14 morceaux de l'âme universelle éparpillés dans la cristallisation de la matière.

L'âme universelle éparpillée

Citons El-Baze, Eric Daniel, grand kabbaliste dans son ouvrage : « Les Racines de l'existence ».

« Pour développer sur cette notion essentielle, il nous faut rappeler que D.ieu dans Son Omniscience, connaissait l’impossibilité de la terre à produire la créature vivante « Néfèsh ‘Haya ». C’est pourquoi, Il façonna une âme primordiale, archétype du projet d’être « Néfèsh ‘Haya ». Cette âme principe originelle, créée à partir d’un prélèvement du tout existant et ce, avant même que n’apparaisse le tout existant dans la création (voir notre chapitre sur le ‘Hashmal) aura pour rôle essentiel, de permettre à chacune des futures parcelles (ou différenciations) de la création, de réintégrer l’Unité créatrice. »

Vient ensuite un paragraphe sur les six cent mille âmes principales :

« Pour permettre à l’humanité de retrouver l’universalité, il sera donc nécessaire de réintégrer ce qui s’est séparé au cours de l’évolution. Pour ce faire, l’âme universelle, la « Neshamah Klalit », va devoir connaître l’expérience de la brisure : « pour éparpiller l’Unité dans le différencié ». […]

« […] Mais pour que ce travail de « Tiqoun » puisse se faire, un processus devra se mettre en place dans le cycle des réincarnations des étincelles d’âmes (dont nous faisons tous partie), afin que l’être devienne avide de connaître la Vérité immuable. C’est ainsi, qu’une puissance particulière sera donnée à la pensée propre ou « Néfèsh », qui fera que tout repère d’une vie authentique sera perdu. Dans ce règne du pare-être, l’homme en perdition ne pourra redécouvrir les réelles racines de son existence, qu’en étudiant les secrets de la Révélation. »

âme universelle éparpillée

Les 15 tablettes de Thot

Un extrait de la 11ème tablette de Thot :

« Au total il y a NEUF CYCLES ; neuf en haut et quatorze en bas, qui se déplacent en harmonie vers un lieu de rencontre qui se trouve dans le futur. Les SEIGNEURS DES CYCLES sont des unités de conscience envoyées pour unifier CECI avec le TOUT. »

Nous retrouvons ainsi les cycles de l’arbre de vie séfirotique et les 14 juges d’Hunefer qui ne seraient que l’émanation de l’éparpillement de l’âme universelle (voir supra les 14 morceaux du corps d’Osiris dépecé par son frère Seth ?)

Ce second extrait de la 11ème tablette nous éclaire sur le rôle que nous avons à jouer au fil de nos incarnations en notre karma en fonction du degré d’élévation spirituelle de nos âmes :

« La conscience sous-jacente à toi est en constante expansion et cela selon des modes différents que ceux que tu connais. Elle est également différente selon les êtres, même s'ils sont proches de toi. La façon dont tu t'es développé et qui se poursuit dans le présent fait en sorte que tu es un être qui est à la fois une cause et un effet. Aucune conscience ne revient sur le sentier qu'elle a déjà parcouru sinon tout ne serait que vaine répétition.  Chaque conscience de cette époque suit son propre chemin jusqu’à la fin ultime.  Chacune joue son rôle dans le Plan du Cosmos. Plus son cycle est grand et plus grande sont ses capacités et ses connaissances pour fusionner avec la Loi du Tout.  Ceux qui se situent au niveau des cycles plus petits travaillent sur des portions mineures de la Loi, alors que, nous qui sommes du cycle qui s'étend jusqu'à l'infini, nos efforts nous conduisent à élaborer une plus grande Loi.  Chacun a sa partition à jouer dans les cycles. Chacun a un travail à compléter sur sa voie.  Le cycle en dessous n'est pas vraiment en dessous mais il est là en fonction d'un besoin.  La fontaine de la sagesse qui propulse tous les cycles est constamment à la recherche de nouveaux savoirs et de nouveaux pouvoirs.  L'acquisition de nouvelles connaissances repose sur la pratique, et la sagesse provient seulement du savoir. »

Cette citation nous invite à méditer sur les humains qui nous entourent ; il appert qu'aucun n’est supérieur ou inférieur.

La suite de cette 11ème tablette de Thot vient confirmer notre sentiment :

« Toutefois, l'enfant ne possède pas le même savoir que lorsqu'il est devenu un adulte. Compare ceci avec les cycles que traverse l’homme dans son voyage de la naissance à la mort et voit que le cycle en dessous est comme l'enfant avec les connaissances qu'il possède ; ensuite regarde toi comme l'enfant devenu adulte et qui avance en sagesse et en savoir à mesure que le temps passe. Il en est de même des cycles de conscience, des enfants à différents stages de leur croissance et pourtant tous proviennent d'une source unique ; la sagesse et tous y retourneront à nouveau. »

Cette citation est aussi en analogie avec le processus alchimique qui permet à la pierre au rouge de passer progressivement de l’état de « faux prophète » à l’état de poudre de projection au fil de nombreuses « multiplications ».

thot les 15 tablettes

les 15 tablettes de Thot

Le curseur de la balance entre Maât et Anubis

Reprenons notre analogie entre les règles de comptabilité et de gestion d’une entreprise avec les lois du karma.

Au moyen du curseur Anubis et Maât peuvent faire "la part des choses" entre le bilan et le compte de résultats du défunt. Tous deux peuvent ainsi moduler entre performance de l’âme (c’est-à-dire le cœur du plateau gauche) et la justice divine (la plume de Maât).

C’est avec le bilan de l’incarnation échue que Thot va pouvoir établir un bilan consolidé de l’âme en le fusionnant avec ceux des incarnations antérieures. Ce bilan consolidé sera donc parfaitement équitable et justifiera du bienfondé de l’accès de l’âme aux champs d’Ialou, ou à son rejet via Ammout dans le champ de l’Amenti.

En conclusion

Le papyrus d’Hunefer est riche d’enseignements pour qui prend le temps de le méditer longuement. La vie éternelle qu’il semble nous promettre apparaît comme un agréable défi. Cette promesse ne sera tenue que si nous sommes décidés à ne pas nous contenter de jouir égoïstement de la vie durant nos incarnations.

Le vieil adage alchimique Ora et labora ("prie et travaille") semble bien être le seul moyen de ne pas être le jouet de la loi de cause à effets.

La présence de Thot sur ce papyrus nous enseigne aussi que, tout comme nous, son rôle consiste à rassembler ce qui est épars.

Pour être plus clair, après chacun de nos passages à l’éternel orient, il nous permet de faire la synthèse sur les acquis et les manques de toutes nos incarnations antérieures. L'aide de Thot est donc précieuse pour nous aider à fixer une feuille de route qui nous permettra de choisir les circonstances de notre futur retour dans l’Amenti (ou champ de Proserpine).

Avec l’aide d’Osiris, Thot nous aidera aussi à franchir le gué qui nous mènera vers la sephira Malkhout qui n’est autre que la porte d’entrée des champs de Ialou pour y entreprendre l’ascension de l’arbre séfirotique.

Nous ne saurions mieux finir que par une dernière citation de la 11ème tablette de Thot :

« Malgré tout, à nos yeux rien n'est plus important que la croissance perpétuelle de notre Âme. Nous savons que la chair est passagère. Les choses qui comptent pour les hommes ne sont rien pour nous. Nos aspirations dépassent le corps, nous visons à perfectionner notre âme.  Lorsque les hommes sauront enfin que rien ne compte plus que la progression de l'Âme ils seront libres de tous les asservissements et pourront travailler librement en harmonie avec la Loi.  Sache, Ô homme, que tu dois aspirer à la perfection parce que c’est ainsi que tu atteindras le but. Tu dois savoir que rien n’est parfait et pourtant tu dois en faire ton aspiration et ton but. »

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Le papyrus d’Hunefer 1/3<br> fonctions et symbolisme des acteurs

Le papyrus d’Hunefer 1/3
fonctions et symbolisme des acteurs

Introduction

Le papyrus d’Hunefer (Hounefer) est conservé au British Museum à Londres.

Cet article se contentera de commenter le fragment de ce papyrus qui relate la scène de la psychostasie ou pesée de l’âme du défunt Hunefer.
Cette scène présente principalement le Chapitre 125 du Livre des Morts, l’étape du jugement au tribunal d’Osiris, le moment de la pesée de l’âme du défunt.

En guise de préambule, remarquons le symbolisme des pieds droits ou gauches des acteurs représentés. Ceux qui reçoivent un enseignement ont le pied droit en avant, ceux qui approchent vers la divinité ont le pied gauche en avant.

Nous allons tenter d’expliciter le symbolisme de ce papyrus en analysant successivement : le casting et la symbolique des acteurs, puis les outils symboliques mis en œuvre. Nous décrirons ensuite l’action illustrée par le papyrus afin de pouvoir, en dernier chapitre, essayer d’en extraire les enseignements initiatiques.

Le casting : les fonctions et le symbolisme des acteurs

Le bandeau supérieur : les 14 juges

Hunefer

Hounefer était le Scribe royal des offrandes divines à l’ouest de Thèbes, Surveillant des bovins royaux ; intendant du roi Séthi Ier. Ces titres indiquent qu’il occupait une place importante dans l’administration et a probablement été un membre de la cour royale. Son épouse Nasha était prêtresse du dieu Amon à Thèbes…
L’extrait de ce papyrus, est un exemplaire du Livre des Morts commandité par Hounefer et son épouse Nasha qui ont vécu sous la XIXe dynastie (-1310).

Les juges guides

Nous voyons sur la bande du haut du papyrus le scribe Hunefer qui se présente devant 14 juges. Sept de ces juges sont des Dieux. En effet, la croix Ankh leur confère la vie éternelle. Les 7 autres sont a priori en attente du rassemblement de leurs âmes avec celle d’Hunefer et/ou d’autres âmes de défunts éparses.
Avant de revenir plus tard sur la nature et le rôle de ces juges, voyons quelques aspects préliminaires justifiant ésotériquement de leur présence.
Notons que de nombreux autres papyrus dont celui d’Ani comportent 3 fois 14 = 42 guides. Penchons-nous brièvement sur ce que symbolisent ces guides.

Le nombre de 14 symbolise essentiellement :

  • Le nombre de morceaux résultant du dépeçage du corps d’Osiris par son frère Seth.
  • En Égypte, l’Amenti, c’est à dire la région où se rendent les âmes des morts, à l’Ouest du Nil, était divisée en 14 parties.

Le nombre 42 :

  • Selon le livre des Morts Égyptiens, à sa mort, se livre à une confession négative durant laquelle il doit affirmer ne pas avoir commis les 42 « péchés » proscrits.
  • Les Anciens Égyptiens avaient divisé leur pays en 42 nômes.
  • Le Talmud dit que le nom divin de 42 lettres est le plus grand des mystères. Ces 42 lettres contiennent les noms des dix Séphiroth.

La bande en bas à gauche

Cette bande donne le contexte de la chambre dite des deux vérités.
Le texte en colonnes donne la formule demandant à l’esprit et au cœur du défunt, posé sur la balance, de ne pas témoigner contre lui. Cette formule, est suivie des paroles de Thot et d’Horus. Chacun de ces textes s’oriente dans le sens de lecture faisant face au visage des personnages concernés.

Hunefer bas gauche
Anubis

Anubis

Dieu égyptien des nécropoles et de l’embaumement, Anubis est représenté par un chien noir, ou comme un homme à tête de chien. Il est le fils d’Osiris et d’Isis ou plutôt de sa sœur Nephtys qui avait emprunté l’apparence d’Isis.

Anubis est relié à la mort et à l’embaumement. Il est le patron des morts.

Anubis a fabriqué la première momie avec le corps d’Osiris (ce corps qu’Isis avait recherché). Il reste le gardien des cimetières et des nécropoles. La couleur noire représente la couleur des momies ayant subi le processus d’embaumement. C’est une couleur bénéfique, symbole de la métamorphose des défunts dans le sol. C’est aussi la couleur du limon déposé par le Nil pendant l’inondation.

Anubis est donc bien en analogie avec l’œuvre au noir des alchimistes.

Maât

Maât

Maât est la Vérité, l’Ordre et la Justice. Elle représente l’ordre cosmique tel que le créateur l’a instauré. Maât est représentée comme une femme debout ou assise sur ses talons. Elle porte une plume d’autruche blanche sur la tête. Les textes la désignent comme la fille chérie et la confidente de Rê, et aussi comme l’épouse de Thot, le juge des dieux.
Maât est une pure abstraction divinisée ; elle est de ce fait la garante de l’exécution des lois du karma.
Il ne nous semble pas anodin de remarquer que Maât et Anubis sont reliés par une espèce de curseur sur la partie droite du fléau de la balance. Nous y reviendrons.

Ammout
Ammit

Âmmit

Âmmit appelée également la Dévorante ou Ammout, est représentée avec une tête de crocodile, un corps mi-lion (partie antérieure), mi-hippopotame (arrière-train).
La « Mangeuse de cœurs » dévorait le cœur des défunts qui n’étaient pas « justifiés » par le tribunal. Dans ce cas ils n’avaient pas accès au repos éternel dans les champs d’Ialou (parfois appelés Champs des roseaux) et étaient symboliquement rejetés dans les eaux du Nil.
Dans quelques rares versions, Âmmit se tient près d’un lac de feu dans lequel elle immerge le cœur de l’infortuné défunt.

Cette représentation est lourdement chargée de symbolisme alchimique. En effet, la morphologie de la dévorante nous évoque le sel philosophique des alchimistes. Ce sel symbolise les 4 éléments puisqu’il peut être :

  • Terre à l’état solide,
  • Eau à l’état « rosée de mai »,
  • Air quand il se vaporise sous l’action du feu secret ou 5ème feu,
  • Feu quand il déclenche le processus de mondification (entre autres).

Le crocodile vit à la fois dans l’air et dans l’eau, le lion symbolise le feu régénérateur de la vie éternelle, et l’hippopotame vit quant à lui dans la boue de la terre et dans l’eau. Ammout symbolise donc le sel philosophique qui va permettre à l’âme du défunt de se réincarner comme une granulation des alchimistes. Les eaux du Nil symbolisent les eaux de l’œuvre au noir.

À partir de la troisième époque intermédiaire d’Égypte, Ammout joua le rôle de mère en faisant renaître le défunt. Cette modification ne reflète pas, selon nous, un changement dans les croyances initiales.
Il ne faut pas la considérer comme une divinité malfaisante mais comme la gardienne qui interdisait l’accès aux champs d’Ialou à toutes les âmes n’ayant pas encore purgé leur karma.

Pythagore, qui avait été initié en Égypte nous autorise à faire un parallèle entre les champs d’Ialou égyptiens et ce qu’il avait désigné sous le vocable de Champs Élysées. En ce qui concerne les ordres angéliques l’entrée dans les champs d’Ialou est réservée aux hommes parfaits ou « hommes dieux ». La succession des incarnations à laquelle Âmmit renvoyait les karmas encore impurs était désignée par Pythagore comme le champ de Proserpine.

Pour la kabbale, les champs d’Ialou commencent lors de l’accès à la séphira Malkout.

Thot

Thot

Thot est le messager, porte-parole et archiviste des dieux.
Doué de tout savoir et de toute sagesse, il est l’inventeur des sciences et des arts : l’arithmétique, l’arpentage, la géométrie, l’astronomie, la divination, la magie, la médecine et la chirurgie, la musique avec les instruments à cordes et à vent, le dessin et surtout l’écriture, sans laquelle l’humanité aurait couru le risque d’oublier ses doctrines et de perdre l’avantage de ses découvertes.
Nous pouvons en déduire qu’il aurait assuré la transition après la fin de l’Atlantide. Cette puissance que ses fidèles lui attribuaient, lui fit donner le nom de Thot, trois fois très grand, que les Grecs ont assimilé à Hermès Trismégiste.

Le rôle essentiel de Thot dans le cadre de ce travail est son rôle d’archiviste qui va concaténer tous les enseignements reçus par les défunts au fil de leurs incarnations. Nous y reviendrons de façon plus explicite.

Thot et la table d’émeraude

Selon le livre « Trismégiste, Hermès. Les 15 tablettes de Thot (Hermès Trismégiste) » – Texte intégral : Collection des Intégrales Mystiques (Les Intégrales Mystiques t. 2) (French Edition) (p. 4). Édition du Kindle. :

« La table d’émeraude (Tabula Saragdina en latin), est l’un des plus anciens textes mystiques connu à ce jour. Elle aurait été écrite entre 5000 et 30 000 avant J-C et son texte original aurait été retrouvé gravé sur une tablette en émeraude dans le tombeau de Thot (chez les égyptiens, Hermès chez les grecs).  Elle nous présente les plus anciens enseignements mystiques et hermétiques connus, enseignements à la pointe de la connaissance puisque les notions scientifiques du multivers (dimensions parallèles), des polarités, des champs électromagnétiques autour de notre terre, des corps célestes, de l’espace-temps, y sont abordés et développés…  Traduite en latin au XIIème siècle, elle a été commentée et étudiée par de nombreux alchimistes du moyen-âge et de la renaissance et reste encore aujourd’hui pour les initiés l’une des références incontournables de l’apprentissage mystique et occulte. »

Thot est aussi celui qui nous aurait transmis la plus célèbre encore Table d’Émeraude.

Serait-il, comme il le prétend l’un des survivants de l’Atlantide missionné pour assurer la transmission des mystères et permettre à la nouvelle race de ne pas repartir dans les conditions de l’âge de pierre ?

Horus

Horus

Horus conduit Hunefer vers Osiris. Horus, le dieu faucon est le fils d’Isis et Osiris. À la mort d’Osiris, c’est son frère Seth qui repris le pouvoir en Égypte.

Voulant venger son père, Horus part en guerre contre son oncle. Au bout de nombreuses batailles, Seth est vaincu et Horus reprend le trône d’Egypte.

Horus forme une triade avec Osiris et Isis. Ce regroupement de trois dieux sur le modèle familial « père – mère – fils » nous ramène à la génération par la puissance du ternaire.

La bande en bas à droite

Osiris

Osiris président du tribunal est assis sous un dais dans un sanctuaire, sa peau de couleur verte indique qu’il est ressuscité parmi les morts. Son trône est placé sur un lac de natron. Devant lui, se tiennent, posés sur une fleur de lotus, les quatre fils d’Horus : Amset, Hapy, Douamoutef et Qebehsenouf.

Osiris est aussi le Dieu de la végétation. De ce fait, il est souvent représenté avec un visage de couleur verte. Comment ne pas penser au symbolisme alchimique de la végétation (œuvre au vert) annonciatrice de résurrection par l’œuvre au blanc.

Rappelons que l’œuvre au blanc se réalise au moyen du sel philosophique ici symbolisé par le natron.

Isis

Elle se tient derrière Osiris et derrière (côte à côte) sa sœur Nephtys. Elles viennent aider le défunt à effectuer son passage vers l’éternité.

Isis dont le nom signifie « trône » est la fille de Geb et Nout selon la cosmogonie Héliopolitaine. Sœur et femme d’Osiris ; elle est aussi la mère d’Horus.

Elle est dépeinte dans la forme humaine, couronnée par un trône ou par des cornes de vache incluant un disque solaire. Un vautour était aussi parfois incorporé en sa couronne.

Nephtys

Déesse funéraire, Nephtys est la fille de Geb et Nout, donc la sœur d’Isis,  Osiris et Seth. Elle fait partie de l’Énnéade d’Héliopolis dans laquelle elle est l’épouse de Seth.

Selon une tradition, elle était aussi la mère d’un fils adultérin, Anubis, par Osiris.

Le nom de Nephthys signifie la « Maîtresse de la Maison » ou « Dame du Château » ; déesse des morts, elle veillait sur leurs sarcophages.

Osiris Hunefer

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Les outils et l’action

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La légende d’Osiris

La légende d’Osiris

Garant de la survie humaine après la mort, et dieu du renouveau, Osiris, le roi juste et bon des royaumes souterrains, avait l'apparence d'une momie de pharaon, bras croisés sur la poitrine. Le pharaon mort, puis, avec le temps, tous les défunts, furent considérés comme des Osiris, promis à la renaissance spirituelle et à l'éternité s'ils se conformaient à l'enseignement du dieu.

Fils aîné de Geb et de Nout, Osiris voit le jour à Thèbes, en Haute-Egypte. A l'annonce de la nouvelle de sa naissance, Rê se réjouit. Quand son père Geb se retire au ciel, Osiris lui succède en qualité de roi d'Egypte et épouse Isis, sa sœur. Issus du ciel et de la terre, Osiris et Isis sont le premier couple de rois-dieux à vivre parmi les hommes.

Osiris est un souverain éclairé et on le désigne bientôt sous le nom d'Ounophris, "l'Etre bon". Mais il ne tarde pas à être la victime d'un complot organisé par son frère Seth, incarnation du désordre. Au cours de la vingt-huitième année de son règne, alors qu'Osiris revient victorieux d'une longue campagne de conquêtes, Seth profite des fêtes organisées à cette occasion pour inviter son frère à un banquet. Au cours de la soirée, il capture Osiris et l'enferme dans un grand coffre qu'il jette dans le Nil.

La douleur d'Isis à la nouvelle de l'assassinat d'Osiris par leur frère commun est immense. Elle coupe aussitôt ses cheveux, déchire ses vêtements et part à la recherche du coffre dans lequel "l'Etre bon" a été enfermé.

Entraîné à la mer, le coffre a été porté par les flots jusque sur les côtes de Phénicie, au pied d'un tamaris qui, croissant avec une étonnante rapidité, le cache désormais entièrement dans son tronc. Malcandre, roi de Byblos, pour étayer le toit de son palais, donne alors l'ordre d'abattre l'arbre. Celui-ci se met à répandre une senteur exquise dont Isis entend parler et dont elle comprend aussitôt la signification. Sans tarder, elle se rend en Phénicie où on lui remet la colonne miraculeuse. Elle en retire le cercueil de son époux qu'elle arrose de ses larmes, le ramène en toute hâte en Egypte et le tient caché dans les marais de Bouto afin de le soustraire aux entreprises de Seth. Mais ce dernier le retrouve au cours d'une partie de chasse. Pour anéantir à tout jamais son frère, Seth décide d'en découper le cadavre en quatorze morceaux qu'il disperse à travers la campagne.

Sans se décourager, Isis se met à la recherche des précieux débris et les retrouve tous, à l'exception du phallus qu'un poisson du Nil, à jamais maudit pour ce crime, a entièrement dévoré. La déesse reconstitue le corps d'Osiris, en rajustant adroitement les fragments l'un à l'autre. Son neveu Anubis les momifie, puis la déesse magicienne, aidée de sa sœur Nephthys, de Thot, le vizir du défunt et d'Horus, son fils conçu par union avec le cadavre de son mari, redonne le souffle de la vie à Osiris à l'aide de formules magiques. Pour la première fois, les rites de l'embaumement qui rendent la vie éternelle ont été pratiqués.

Ressuscité et désormais à l'abri de la mort, Osiris quitte la terre pour se retirer dans les "Champs Élysées" et laisser le trône terrestre à son fils Horus. Ce dieu au corps d'homme et à tête de faucon deviendra alors le modèle parfait de tous les rois à venir. Quant à Osiris, il règne depuis sur l'Au-delà.

Nous noterons avec intérêt l'apparition du nombre 14 dans le démembrement du corps d'Osiris par Seth.

Dans un article sur le papyrus d'Hunefer, nous verrons que ce nombre correspond au nombre des juges qui siègent au moment de la pesée de l'âme du défunt.

Ce nombre symbolise la génération et la béatitude :

  • La capacité de procréer commence à se manifester au cours de la quatorzième année chez les garçons.
  • Les sept béatitudes du corps: santé, beauté, l'agilité, force, liberté, volupté, longévité. Les sept béatitudes de l'âme: concorde, honneur, puissance, sécurité, joie, sagesse, amitié.
  • L'Amenti, région où se rendent les âmes des morts, à l'Ouest du Nil, était divisée en 14 parties.
  • Le cycle de la Lune se compose de 14 jours ascendants et 14 jours descendants.
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L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

L’Énnéade d’Héliopolis le Noun (eau primordiale)

Au fil des articles, il sera intéressant de faire une comparaison analogique entre toutes les traditions et leurs cosmogonies respectives.

La plus ancienne théorie sur la naissance du monde est probablement originaire du vénérable sanctuaire solaire d'Héliopolis.  En tout cas, les Textes des Pyramides en font déjà mention depuis la fin de la 5ème dynastie.
Selon cette théorie, il y avait au début le chaos constitué par l’eau primordiale :  le Noun.

 

Du Noun a surgi la colline primordiale sur laquelle s'élevait le sanctuaire Héliopolis (ce à quoi les autres centres concurrents prétendaient aussi).  Le surgissement de la colline originelle correspond à la réapparition annuelle des terres submergées par l'inondation du Nil.

Sur cette colline est apparu Atoum, dont le nom signifie à la fois « ne pas être » et « complet ». En tant qu'Atoum-Rê, il a créé la lumière en opposition aux ténèbres du Noun.

Ensuite, par l'union avec son ombre ou en s'inséminant lui- même (son nom qui est le grand Lui-Elle fait allusion à son caractère bisexuel), il a créé Shou, le dieu de l'air, en le crachant, et Tefnout, l'humide, en la vomissant. Pour la première fois, Shou et Tefnout incarnent les principes masculins et féminins distincts. Ensemble, ils ont donné naissance à Geb, la terre, et à Nout, le ciel.

Dans les représentations, la déesse du ciel, Nout, a voûté son corps au-dessus de Geb, le dieu de la terre, qui est couché. Elle touche le sol uniquement avec les pointes des doigts et des orteils. Entre les deux, surmontant Geb, se tient Shou surmonté de sa plume d'autruche ; il lève les bras pour soutenir le corps de Nout et constituer l'espace de l'air. Shou est assisté par sa sœur jumelle et épouse Tefnou confortant de chaque côté la puissance de ses bras. Ainsi furent formés les éléments cosmiques fondamentaux. De ceux-ci est née la quatrième génération de dieux qui complète l'Ennéade d'Héliopolis, savoir Osiris et Isis, Seth et Nephtys.

Ce mythe est à rapprocher de la cosmogonie grecque qu'elle a fortement inspirée. Dans l’Ennéade, le 9 marque le passage du chaos au cosmos.

Le cosmos débute avec l'apparition de Zeus pour les Grecs alors qu'Isis et Osiris ont donné quant à eux le jour à Horus.

Est-il anodin de constater aussi que dans la suite de Fibonacci le 9ème nombre : 55 permet le retour à l'unité en numérologie (5 + 5 = 10 = 1) et que son successeur le 89 (8 + 9 = 17, 1 +7 = 8) réduit en 8 symbolise l'entrée dans la matière et la première occurrence du nombre d'or (1,618) dans la division de n par n - 1 dans la suite de Fibonacci : 89 / 55 = 1,61818 ?

Dans la Génèse, Dieu créa l'homme le sixième jour mais la descendance du premier couple ne semble débuter qu'au jour neuf après le septième jour de repos...

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Dictionnaire d’Égyptologie

Dictionnaire d’Égyptologie

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Abahoula
Temple caverne d'Amon Râ et de Thot par Horemheb, déplacé à Abou Simbel, en Haute Nubie.

Abaque
Bloc rectangulaire placé au sommet dun chapiteau de colonne pour supporter l'architrave.

Abou Gourab
Temple du soleil de Neouser-Ré à Memphis.

Abou Roach
Pyramide de Didoufri. Cimetières du début de la période pharaonique, de l'Ancien Empire et de l'époque gréco-romaine à Memphis.

Abou Simbel
En Nubie : Deux temples de Ramsès II, - Grand Temple à façade creusée dans le roc, avec 4 Colosses assis de Ramsès II. - Petit Temple de Hathor et la reine Néfertari. avec 6 colosses debout. La façade est ornée des statues de la reine et du pharaon.

Amon
Dieu soleil, dieu du vent.

Amon Rê
Dieu national du Nouvel Empire adoré en de nombreux endroits, Tanis, Memphis, les oasis. Akhenaton a prôné l'adoration de ce dieu unique renonçant à la multiplicité des divinités antérieures.

Amset
Protecteur du foie des défunts.

Anubis
Dieu des morts et des rites funéraires. Chien couché, chacal, ou dieu à tête de chien, noir.

Apis
Taureau avec des marques sur les flancs et un disque solaire entre les cornes, ou dieu à tête de taureau.

Ba
Mot Égyptien souvent traduit par âme, et concernant l'un des aspects de la personnalité. Le ba est associé à la divinité et à la puissance. Les dieux ont ainsi de nombreux ba. Il évoque aussi la possibilité de se manifester de différentes façons, qui sont elles-mêmes des ba, comme le taureau Apis est la manifestation de Ptah. Le ba d'un mort peut se mouvoir librement dans le monde souterrain et revenir sur terre. Voir aussi ka.

Bastet
Déesse à tête de Iionne ou de chat. Bastet était la fille du dieu de soleil Rê, épouse de Ptah et mère du dieu lion Miysis. C'était la déesse bienveillante du foyer et du chat domestique, bien qu'elle prenne parfois l'aspect guerrier d'une lionne des déesses dangereuses.

Cartouche
Espace avec une barre horizontale dans le bas, étiré en un ovale, et dans lequel les noms des pharaons furent inscrits à partir de la IVe dynastie. Des exemples détaillés montrent que le signe représente un nœud de corde, contourné de manière à être sans fin. Il symbolise donc le retour cyclique, probablement par référence à celui du soleil. Les pharaons possédaient deux noms de cartouche, le premier étant l'énoncé qui concernait le dieu Rê (prénom), et le second le nom donné à la naissance (qui correspondrait à notre nom de baptême).

Chou
Membres de l’Ennéade héliopolitaine, divinité de l'air et de la lumière.

Djeb
Membre de l'Ennéade héliopolitaine, divinité de la terre.

Duamtutef
Gardien de l'orient et un des quatre fils de Horus. Protecteur de l'estomac des défunts. L'estomac a été maintenu dans une vase canope après momification. Sur les couvercles de ces fioles était une image de la tête de Duamutef.

Geb
Dieu de la terre.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux nattés, Membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Harpocrate
Enfant nu les doigts dans la bouche, cheveux natt?s, Membre de l'enn?ade h?liopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Horus
Dieu du ciel et esprit de la lumière. Faucon ou à tête de faucon. souvent dieu du ciel à double couronne, premier dieu de l'état Égyptien, étroitement identifié au roi, membre de l'Ennéade héliopolitaine, fils d'Osiris et d'Isis.

Isis
Reine de toutes les divinités et d?esse gardienne et magicienne. Femme avec hiéroglyphe de son nom sur sa tête. Membre de l'Ennéade, femme d'Osiris.

Ka
Obscure conception de la personnalité, peut-être associée originellement à la fertilité sexuelle. Le ka était le double de la personne vivante, mais venait en lui dans la vie future lorsqu'il recevait des offrandes mortuaires, assurant la survie au mort. Le Ka représente le double immatériel de l'être et incarne les forces vitales de chacun. Le mot appartient a une racine qui signifie 'nourriture" et dont le hiéroglyphe s'écrit à l'aide de deux bras levés. A l'opposé du Ba, élément dynamique, la Ka représente un élément statique. Le Ka était présent aussi bien chez les dieux que chez les hommes.

Khnoum
Dieu-bélier ou dieu à tête de bélier, d'ou la relation de Khnoum avec les inondations, était aussi l'ancien dieu créateur.

Khonsu
Dieu de la lune. Il est figuré comme un enfant, crâne rasé et mèche sur le côté, portant sur la tête un croissant de lune contenant le disque de la pleine lune. Toutefois, son corps enveloppé dans une gaine moulante et les sceptres qu'il tient en main (ceux de Ptah et d'Osiris) rappellent qu'il n'est pas seulement une forme d'Amon renouvelée de son divin géniteur. Il est parfois représenté sous la forme d'un homme à tête de faucon surmonté du disque de la lune. Son animal sacré était le babouin considéré par les égyptiens comme un animal lunaire.

Livre des morts
Ensemble de formules magiques, le plus souvent écrites sur des papyrus et placées avec la momie dans une sépulture.

Maât
Déesse de la Vérité, de l'Ordre et de la Justice, Maât est plutôt la représentation de l'ordre cosmique tel que le démiurge l'a instauré, de l'ordre politique du roi ou de l'ordre social de la société c'est pour cela qu'elle était rarement vénérée comme une divinité au sens propre. Déesse de la vérité et de la justice. Elle apparaît au moment de la création. Maât, qu'on représente comme une femme debout ou assise sur les talons et portant sur la tête la plume d'autruche, idéogramme de son nom, qui signifie « vérité ou justice », est effectivement la déesse du droit, de la vérité et de la justice. Elle est aussi figurée simplement par une plume d'autruche stylisée. Les textes la désignent comme la fille chérie et la confidente de Rê, et aussi comme l'épouse de Thoth, le juge des dieux qu'on appelle « le maître de Maât ».

Mastaba
Utilisé pour nommer les tombes à ciel ouvert du début de la période pharaonique et de l'Ancien Empire. La forme de base de la superstructure d'Uri mastaba est un rectangle avec un toit plat et des murs verticaux (en briques crues) ou légèrement inclinés (en pierre).

Min
Dieu de la fertilité et de la pluie et patron du désert oriental. Dieu à deux plumes et à rubans, momiforme et ithyphallique, le bras droit levé avec un fouet. A l'origine adoré sous la forme d'un objet.

Naos
Le naos est la pièce la plus importante d'un temple de l'Égypte antique (le Saint des Saints). Il désigne aussi un reliquaire dans lequel se trouvaient des statues de dieux, surtout dans les sanctuaires des temples. Un petit naos en bois était normalement placé à l'intérieur d'un naos monolithique en pierre dure, ce cas était typique à la Basse Epoque, parfois avec une ornementation élaborée.

Neftis
Elle fait partie de l'Énnéade d'Héliopolis avec ses 2 frères Osiris et Seth et sa sœur Isis. Déesse des morts elle veille sur les sarcophages. Au cours de la lutte qui opposa les deux frères Osiris et Seth, elle fut l'alliée d'Osiris et aida Isis à reconstituer son cadavre quand il fut découpé en morceaux par Seth.

Nout ou Nuit
Membres de l'ennéade héliopolitaine, divinité du ciel. Divinité féminine figurée soit nue, couverte d'étoiles, soit vêtue d'une tunique étoilée. A Héliopolis, Nout, est considérée comme la fille de Shou et Tefnout, elle est l'épouse de Geb, le dieu terre. La déesse du Ciel qui arque son corps au-dessus de Geb. Elle personnifie la voûte céleste, et les bas-reliefs la figurent souvent sous l'aspect d'une femme dont les orteils touchent à l'horizon oriental, tandis que son corps se courbe au-dessus de la terre et que le bout de ses doigts touchent aux frontières du couchant. Parfois elle a apparu dans la forme d'une vache dont le corps forme le ciel. Devenue mère du soleil Rê, elle avale chaque soir le soleil couchant et le met à nouveau au monde chaque matin. A Héliopolis, en revanche, elle est la mère d'Osiris, d'Isis, de Nephthys et de Seth.

Ogdoade
Terme désignant un groupe de huit divinités (4 couples des 2 sexes), associées à Hermopolis, qui symbolisaient l'état du monde avant la création. La composition du groupe variait mais sa forme classique était la suivante : Noun et Naounet, les eaux primordiales ; Hou et Haouhet, l'espace infini ; Kouk et Kaouket, les ténèbres ; Amon et Amaounet, ce qui est caché.

Osiris
Dieu de la terre et de la végétation souverain du monde inférieur (le Dieu vert). Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt. Osiris était le premier enfant de Nout et Geb, ainsi le frère de Seth, Nephthys et Isis, qui était aussi sa femme. Avec Isis il engendra Horus.

Pronaos
Chambre devant le sanctuaire (naos) d'un temple. Son emplacement varie selon le plan des temples. Ce terme désigne parfois la salle hypostyle. Le pronaos, du grec ancien « l'espace situé devant le temple », désigne le vestibule ou l'entrée d'un temple. Il possède normalement la même largeur que le naos qu'il prolonge dans le même axe. Ses parois latérales peuvent être soit des murs soit des supports isolés (piliers, colonnes). Son ouverture peut prendre toute la largeur de l'édifice ou une partie seulement (porte). Elle est le plus souvent constituée d'une colonnade soit in antis soit prostyle, de deux à huit colonnes.

Ptah
Dieu créateur, patron des artisans et artistes, il prit vite de l'importance avec Sokar, dieu des nécropoles et Osiris, pour donner le dieu composite Ptah-Sokar-Osiris, en liaison avec le taureau Apis. Fut aussi honoré Thèbes et à Abydos, et devint dieu national du Nouvel Empire d'autres endroits. Il est considéré comme le démiurge qui a pensé le monde dans son cœur et puis l'a réalisé par le verbe. Il joue également un rôle dans la préservation de l'univers et a permanence de la fonction royale. C'est le patron des artisans.


Rê qui signifie probablement « créateur », est le nom du Soleil, souverain maître du ciel. Au commencement, le dieu-Soleil reposait, sous le nom d'Atoum, au sein du Noun, l'Océan primordial, prenant grand soin, pour ne pas laisser éteindre son éclat, de garder les yeux clos ou de se tenir enfermé dans un bouton de lotus, jusqu'au jour où, souffrant de son impersonnalité, il se dressa par l'effort de sa seule volonté au-dessus des eaux sur une butte primordiale, matérialisée par le Benben et apparut étincelant sous le nom de Rê. Associé à Atoum, il repoussa le chaos par la lumière et la chaleur qu'il répandait.

Sakhmet
Déesse à tête de lionne, était en relation avec Mout et Bastet pour former la triade Memphite. Elle était la fille de Rê et formait avec son époux Ptah et son fils Nefertoum la triade de Menphis. Les prêtres de Sekhmet formaient une des plus vieilles corporations de médecins d'Egypte. Son principal centre de culte était la région de Memphis.

Seth
Dieu du désordre, des déserts, des tempêtes et de la guerre, et des ténèbres. st le second fils de Geb et de Nout. Seth Seth Il était représenté comme un homme ayant une queue fourchue et la tête d'un animal, qu'on n'est pas parvenu à identifier clairement, au museau allongé et aux oreilles dressées terminées en carré. Parfois il prenait une forme entièrement animale au corps semblable à celui d'un canidé. A l'origine Seth était la divinité des orages et du tonnerre. Quand Geb partagea son royaume, il reçut les terres stériles du désert alors que son frère Osiris gouvernait les zones fertiles du delta. Nephthys est parfois donné comme son épouse, bien qu'il soit plus généralement associé aux déesses étrangères, Sémitiques comme Astarté et Anat.

Sistre
Le Sistre était un Important objet sacré il en existait 2 types : - sakhm (en bois ou céramique) il comporte 2 ou 3 tringles fixes supportant des anneaux vibrants ; et - saischschit (en métal) avec 2 ou 3 tringles coulissantes. L'instrument est dédié à la déesse Hathor sous sa forme de vache ; il est aussi parfois dédié à Isis et Bastet.

Sokar
Sokar était le patron des artisans et plus particulièrement des joaillers, des orfèvres et des forgerons. Il devint le dieu à l'origine du processus de réincarnation, Il était le garant des transformations nocturnes du défunt. Dieu funéraire, il régnait sur la nécropole de Rosetaou, « les portes des corridors » qui communiquait directement avec le monde inférieur. À partir de la Troisième Période Intermédiaire, il perd son caractère propre et il est associé à Ptah et à Osiris en une divinité syncrétique : Ptah-Sokar-Osiris.

Sphinx
Le sphinx est une créature égyptienne, bien que plusieurs autres cultures aient créé des êtres portant le même nom. Dans toutes les versions de la créature son corps est celui d'un lion. Les différences se font au niveau de la tête en particulier. En Egypte il peut avoir une tête humaine ou la tête d'un faucon ou d'un bélier. Dans la plupart des cas, la version grecque est identique à la version égyptienne: corps de lion et la tête humaine, spécifiquement de femme. Cependant il a quelques particularités supplémentaires, au niveau des seins et des ailes d'un aigle. Indépendamment de la culture, le sphinx est d'habitude un gardien et bienveillant.

Thoth
Dieu de la sagesse, de l'écriture et du calcul. Thot était aussi un dieu de l'Au-delà, qui enregistrait les jugements sur les âmes des morts. Parfois c'était Thot lui-même qui pesait le cœur des morts par rapport à la plume de Maât dans la chambre des Deux Vérités.

Zodiaque
Les signes du zodiaque grecs et babyloniens ont été introduits en Egypte à l'époque gréco-romaine.


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